A partir de sa propre idée de business ou en franchise : que choisir ?
Il faut explorer les différents modes de création d’entreprise, pouvant correspondre à ses motivations et à son envie de créer, avant de se déterminer.
Motivations personnelles et fonction du marché
On peut créer son entreprise, en choisissant parmi les cinq modes existants : à partir de sa propre idée de business, avec l’idée d’un autre hors réseau – artisanat ou reprise d’entreprise – et avec l’idée d’un autre au sein d’un réseau d’entrepreneurs indépendants – franchise ou commerce associé –[1].
Besoin de reconnaissance, volonté de liberté dans sa vie professionnelle, nécessité de subsister, transmission d’un patrimoine… Les motivations personnelles pour créer son entreprise n’ont pas vocation à être dévoilées à son environnement économique[2]. En revanche, les motivations de création déterminées en fonction du marché sont à afficher : innover à travers un produit ou un service, démocratiser l’accès à un produit, enrichir la clientèle à travers une bonne affaire, améliorer l’offre existante, faire évoluer un concept…
2 typologies d’entrepreneur pour créer hors idée d’un autre
Pour créer à partir de sa propre idée, on observe deux typologies d’entrepreneurs : ceux qui veulent reproduire un produit ou service qui n’existe pas sur le marché français ou ceux qui ont envie de développer leur expertise dans un domaine sous forme d’affaire.
- Premier cas : le candidat entrepreneur possède une expertise dans un domaine – nettoyage, restauration, communication, etc. – et exprime une volonté de piloter son quotidien.
Par exemple, il est commercial dans la vente de vêtements de travail et estime qu’il pourrait exercer la même activité en solo puisqu’il connaît les clients, les fournisseurs… Il faut alors veiller aux clauses de non-concurrence, puisqu’il s’agit du même créneau que l’activité précédemment exercée.
- Second cas : le candidat entrepreneur croit en un produit ou un service qui n’existe pas sur le marché français, tel qu’un brevet déposé, un service Web ou une idée découverte à l’étranger.
Le but sera d’évangéliser le marché de son secteur, pour convaincre que ce produit ou service répond à une demande de particuliers ou de professionnels.
Dans les deux cas, il faut innover et tout est à construire pour donner vie commerciale à cette idée : recherche du prix psychologique, gammes, technique de vente, charte graphique, choix des fournisseurs… Le futur entrepreneur doit alors mesurer l’utilité de son idée face à l’offre existante, la confronter à des personnes compétentes sur le sujet (chefs d’entreprise, experts…) et la tester face aux consommateurs.
A prise de risques maximale, retour sur investissement optimal.
La franchise, solution clés en main
La franchise offre de lancer son entreprise en étant d’emblée reconnu par les consommateurs comme un professionnel de son marché.
Dès le démarrage de son affaire, le franchisé bénéficie d’un univers de marque – environnement, positionnement, marketing -, d’un savoir-faire éprouvé et testé sur plusieurs sites, d’une mutualisation des moyens du réseau – pour les achats, le matériel, les espaces publicitaires… – et d’une assistance permanente de la part du franchiseur (accompagnement par une équipe de spécialistes : technique, juridique, etc. ; outils, services), ainsi qu’une offre de produits et services différenciants. Il peut ainsi consacrer l’essentiel de son temps à optimiser le fonctionnement de son unité de vente.
Attention : il ne faut pas s’engager avec un réseau de franchise avec l’idée de prendre ce que l’on estime intéressant dans un concept et vouloir appliquer sa propre politique dans le commercial, le management ou la gamme de produits et services. Outre le fait que cette façon d’agir brise la confiance avec le franchiseur et peut être sanctionnée par les Tribunaux, l’enseigne ne génère du trafic en magasin que si la promesse collective vis-à-vis du client final est tenue dans chacun de ses points de vente.
[1] Auto-entrepreneur est un statut (et non un mode) de création d’entreprise, au même titre que la SARL, l’EURL, la SAS…
[2] Philippe Coste, Osez créer votre entreprise (éditions Eyrolles)
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