François Simoneschi : Quel était ton projet à l’origine ?

Sylvain Bartolomeu : Retranscrire vingt ans de vécu sur des situations managériales dans les réseaux, actualiser les connaissances sur le domaine, mais aussi de rétablir certaines vérités sur le management d’un réseau d’indépendants.

Mon but était de mettre à disposition du marché de la franchise ce qui se passe derrière le rideau, dans le vestiaire du franchiseur. Pas ce que l’on peut observer en façade.

On n’avait jamais écrit sur le management de réseau de l’intérieur. C’était important de poser par exemple ses spécificités, ses piliers ou encore les types de conflits existants au sein d’une enseigne. Tout en rappelant ce qui constitue l’essence même de la franchise : le partage de la valeur et l’équilibre entre franchiseur et franchisés, ainsi que la vie collective.

Dans leur communication, les enseignes parlent essentiellement d’objectifs de développement, mais oublient de s’exprimer sur l’ADN du système de franchise.

François Simoneschi : Pourquoi avoir fait appel au Chemin des Créateurs ?

Sylvain Bartolomeu : Tu possèdes deux compétences précieuses : une vraie connaissance de marché de la franchise, ainsi qu’une très forte capacité d’écoute et de retranscription des propos.
Je cherchais un coach d’écriture, et non pas quelqu’un allait écrire en mon nom.

Je voulais une personne capable de m’aider à produire un travail gargantuesque.

Tu as su mettre une dynamique positive dans mon projet d’écriture, lequel exige énormément d’énergie et génère au départ de l’inquiétude.

François Simoneschi : Quels ont été les points forts de cet accompagnement à l’écriture de ton ouvrage… et ses points faibles, pour pouvoir m’améliorer ? ?

Sylvain Bartolomeu : Ce qui m’a beaucoup plu, c’est que nous étions extrêmement complémentaires : tu t’es adapté dans le mode opératoire, tout en gardant constamment le fil conducteur de l’ouvrage, c’est-à-dire en sachant déterminer ce qu’il fallait faire à chaque séance tout en suivant le plan préalablement établi.

Je redoutais de me faire accompagner, mais le résultat final me ressemble : c’est précisément ce que j’avais dans mon cerveau !

Ton travail a été plus loin que de l’écoute : tu t’es mis à ma place, un véritable travail d’empathie, ce qui est une grande qualité.

Un soir, après une rencontre de travail, tu m’as envoyé un long message par mail pour me dire de m’accrocher et pour me rassurer sur la qualité du contenu final. C’est la dimension de coaching que j’attendais : savoir motiver, me rebooster, me challenger, placer le curseur de l’effort où il le faut.

Tu m’as remis en dynamique plusieurs fois durant ce parcours d’écriture.

François Simoneschi : Comment ce travail de longue haleine s’est inclus dans ta vie chargée de dirigeant d’un cabinet d’experts majeur en franchise ?

Sylvain Bartolomeu : Cela a indubitablement impacté mon agenda, notamment le soir, durant les week-ends ou les vacances, comme lors d’une longue session de relecture et de réécriture, chaque matin, alors que j’étais en vacances en famille.

Mais cela m’a aussi donné de l’énergie : alors que mon métier est toujours de travailler dans le rush, de gérer des urgences, ce travail d’écriture m’a fait entrer dans un sas parallèle, fondé sur le « temps long ». Écrire est une vertu apaisante très intéressante.

Je m’étais par ailleurs organisé avant pour avoir de la « bande passante », c’est-à-dire avoir du temps de cerveau disponible à consacrer au livre. Pour bien vivre et traiter cet exercice, il faut anticiper ce travail et penser son agenda pour s’allouer du temps et de l’énergie disponibles. Le coach ne peut agir que si le sportif s’investit. J’ai vraiment aimé les périodes de silence comme la relecture finale, en dehors du brouhaha du quotidien.

François Simoneschi : Pourquoi recommanderais-tu Le Chemin des Créateurs pour l’accompagnement à l’écriture d’un livre ?

Sylvain Bartolomeu : Parce que tu as su t’adapter à mon besoin.

Dans le management, on dit que quand tout va bien, la non-intervention s’impose. Par moments, tu as su intervenir, comme lors du mail précédemment évoqué, et à d’autres, ne rien dire et laisser faire.

Par exemple, comme durant cette session de vacances, où j’ai pu retravailler le texte, poser mes idées, comme je le sentais. J’ai apprécié ton approche positive sur chacune de mes idées et modifications. Comme je l’écris dans mon livre : « Manager c’est diffuser du positif ! » Et tu as su très bien le faire !

François Simoneschi : Quelles sont tes perspectives en tant qu’auteur ? 

Sylvain Bartolomeu :  J’ai de la suite dans les idées, pour un nouvel ouvrage. L’écriture, on sait quand ça commence, on ne sait pas quand ça s’arrête !

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