Pourquoi s’associer ?

S’associer en entreprise : 3 raisons et 3 règles à observer

 

Apport de fonds, compétences complémentaires, carnet d’adresses ou crédibilité : il existe trois bonnes raisons de s’associer dans l’entrepreneuriat. Et trois règles impératives à observer pour durer !

3 raisons de s’associer

L’association dans le cadre d’une création d’entreprise, franchisée ou non, doit toujours être constituée avec vigilance.

Partager une aventure entrepreneuriale avec un (ou plusieurs) tiers peut s’avérer une alternative nécessaire dans plusieurs cas, impliquant une synergie entre tous les partenaires :

  • Si l’associé apporte des fonds pour permettre le financement de la société. Notamment, si vous ne disposez pas de l’apport personnel requis par les enseignes que vous avez sélectionnées.
  • Si l’associé dispose de compétences complémentaires (telle qu’une force commerciale) dans le cadre du fonctionnement de l’entreprise.
  • Si l’associé amène un carnet d’adresses ou une crédibilité à travers son expérience professionnelle dans la nouvelle entreprise franchisée.

Les franchiseurs sont extrêmement attentifs à la composition des associations dans l’entrepreneuriat, en raison d’un risque de blocages entre les associés à court ou moyen terme.

 

3 règles à observer

Dans une association, il faut observer trois règles : complémentarité entre les associés, détermination du rôle de chacun et transcription de cet accord par écrit.

Au-delà d’une confiance réciproque, les associés doivent rechercher une forme de complémentarité entre eux : métier (commercial, gestion, technicien…), caractérielle (extraverti / introverti), tâches exécutées dans l’entreprise (management des équipes / prospection de la clientèle)…

Il est impératif de déterminer les apports, les responsabilités et les rôles de chacun des associés avant même de partager neuf à douze heures de travail quotidien, et de transcrire ce futur mode de fonctionnement par un pacte d’associés (avec le conseil d’un expert-comptable ou d’un avocat). Il ne faut pas sous-estimer les risques d’un tel engagement et s’associer pour des raisons peu légitimes comme la motivation affective ou la crainte de se lancer seul dans la création d’entreprise.

Le contrat moral initial sera à respecter dans l’exercice de l’activité. Si l’on cherche à s’associer généralement avec un proche (ami, collègue, client, fournisseur), autant le faire avec quelqu’un que l’on a déjà longuement partagé un même univers professionnel.

Exemple d’association (réussie) : Partager l’aventure de la création d’entreprise avec un associé peut s’avérer particulièrement efficace si les deux partenaires possèdent une forme de complémentarité de compétences, de caractères et de terrains d’expressions. D’autant plus si cette complémentarité a été éprouvée au cours d’un parcours professionnel commun. Ce qui a été l’un des fondements de l’association durable de Didier Beaufils, 52 ans, indépendant depuis toujours, et Denis Andrieu, 50 ans, épanoui dans une carrière salariée. Réunis par une passion commune pour le bâtiment, ils sont devenus franchisés Diagamter au Havre (en 2010) et à Bernay (en 2013). Lire le portrait : D. Andrieu & D. Beaufils (Diagamter Le Havre
et Bernay) : « Nous avons la même philosophie de vie professionnelle »

François Simoneschi

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