5 astuces pour… écrire un livre professionnel (5/5)

5. Se faire accompagner dans la réalisation de l’ouvrage

Déterminer les motivations pour écrire le livre, choisir le domaine sur lequel s’exprimer, définir le mode de son ouvrage, règles essentielles pour construire son projet, se faire accompagner dans la réalisation de l’ouvrage… Voici 5 astuces pour écrire un utile au développement de son entreprise et surtout… aller au bout du projet !

Par François Simoneschi, auteur ou co-auteur de 4 ouvrages et d’une encyclopédie.

 

CONSTAT : Passer de l’écrit à l’oral, écrire 200 à 300 pages pour un public pas forcément acquis d’avance (ou que l’on ne peut plus persuader par son charisme), maîtriser la technique rédactionnelle journalistique (dont le but est d’écrire pout être lu) ou la méthode d’interview… Bien des actions ou étapes d’écriture d’un livre professionnel peuvent apparaître comme des épreuves insurmontables.

Il ne faut jamais hésiter à se faire entourer de professionnels de l’écriture pour aboutir un projet dont vous possédez l’essentiel : le contenu. Reste à le sortir de votre tête (qu’il ne reste pas un rêve inachevé), le structurer et lui donner du dynamisme et de la cohérence de bout en bout.

MON EXPERIENCE : J’ai écrit différents types d’ouvrages : seulement à base de témoignages, uniquement sur mon expertise d’un domaine (devenir franchisé), à partir de l’expertise d’une avocate (droit des marques), à partir d’une douzaine de membres d’une même entreprise (une compagnie d’assurances, à laquelle seules 3 pages ont été consacrées sur la centaine de pages de l’ouvrage).

A chaque fois, je me suis adapté aux circonstances et aux impératifs du client (éditeur, avocat, compagnie d’assurance, réseau d’experts-comptables) pour faire aboutir le projet selon la même méthodologie. Réaliser un livre professionnel de 100 à 150 pages, à partir d’une douzaine d’interviews de 2 à 3 heures de l’auteur, appartient à mon savoir-faire

Enfin, je n’utilise pas une méthode d’interview journalistique, mais la technique de « l’écoute active », apprise il y a 25 ans lors de mon passage dans l’association AIDES. Cette technique, développée par Carl Rogers, permet de « savoir faire parler » sans se montrer intrusif, à partir de deux fondements : non-jugement et confidentialité.

 

SOLUTIONS : Plusieurs aides extérieures sont à considérer par tout auteur de livre professionnel :

  • Relecture de l’ouvrage : Il s’agit d’un travail de correction orthographique et grammaticale, et de structuration des textes du document final. Des logiciels existent pour exécuter ces tâches. Il ne faut jamais vous passer d’un regard extérieur.
  • Rewriting de l’ouvrage : Il s’agit d’une reconstruction du document final, parfois avec des ajouts à partir de quelques courtes interviews. Parce que le livre manque de rythme, de structuration, de messages transmis. Cette solution de dernière minute offre de pouvoir parer à un contenu présent, mais mal équilibré.
  • Prise en charge de la réalisation de l’ouvrage : Cette prestation comprend la conception de l’ouvrage (définition du lecteur-cible, choix de la thématique et du mode, structuration et établissement d’un plan détaillé), la réalisation des interviews de l’auteur, l’écriture d’une première version du livre, la gestion de la relecture par l’auteur et la remise d’un document final prêt à être édité. Cette option n’est intéressante que si elle vous mobilise un minimum de temps (pour un maximum de résultats), déterminé à l’avance.

 

LE PLUS : Il est possible d’accompagner l’auteur chez les éditeurs, pour faciliter la prise de contact et apporter une force de conviction. Ou de l’accompagner dans l’autoédition de l’ouvrage, permettant une meilleure maîtrise des coûts (notamment avec l’inclusion de sponsors) et de retour sur investissement, sans offrir une mise à disposition du public sur le territoire national par le réseau de distribution traditionnel des livres, mais à travers l’usage du numérique.

 

LE CHIFFRE : Tout en maintenant son activité, il faut compter 4 à 6 mois pour la réalisation d’un livre « court » (100 à 150 pages), du lancement au document final, et 8 mois pour un ouvrage de 200 à 250 pages avec une centaine de témoignages avec la prise en charge de la réalisation de l’ouvrage par un intervenant extérieur.

 

LA QUESTION A VOUS POSER (à ce stade) : Alors… vous vous y mettez à ce livre ?!

 

 

Bon à savoir

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