5 bonnes raisons de découvrir les animaux dits « sociaux »

Comme les humains, les animaux sociaux vivent en collectivité, s’organisent, poursuivent des objectifs, rencontrent des adversités… et ce, pour certains, depuis des millions d’années.

Les abeilles par exemple, sont apparues sur notre Planète bien avant que l’homme ne se dresse sur ses deux pattes.  Mais pourquoi donc en savoir un peu plus sur leur univers ? Une réflexion donnée par Loïc Favant, apiculteur et conférencier.

 

1. Pour savoir (toujours) s’émerveiller

Non, nous ne sommes pas seuls sur terre. Nous sommes partie prenante de la biodiversité, laquelle regorge d’espèces qui, à force de coévolution avec celles qui les entourent, ont développé des modes de fonctionnement extraordinaires. Pour mieux « cohabiter », comme c’est le cas des abeilles.

Dans notre monde, où tout s’accélère, il faut savoir prendre le temps de découvrir cette diversité qui nous entoure encore, pour nous émerveiller tout simplement, comme quand on était gosse. Peut-être, simplement, pour retrouver un peu d’humilité.

Une application : Avoir en permanence « la tête dans le guidon » n’aide pas à trouver le travail « bien fait » ou à apprécier des contributions individuelles. Pensez régulièrement à féliciter vos collaborateurs, pas forcément pour des raisons extraordinaires, mais tout simplement pour des missions accomplies ou des projets aboutis.

 

2. Pour retrouver le sens du collectif

L’insécurité, l’inconfort, la crainte, font le lit de l’individualisme. Les animaux sociaux comme les fourmis, ou les termites, se soudent pour faire face à l’adversité. Ils vont trouver des solutions dans le collectif.

Découvrir comment, et comprendre en quoi notre différente forme d’intelligence doit nous permettre de jouer plus collectif permet d’atténuer les sentiments d’insécurité, d’inconfort et de crainte… et d’améliorer la performance collective.

Une application : Ne restreignez pas vos  collaborateurs à leur stricte fonction , mais allez chercher leurs compétences sur des projets qui ne sont pas de leur attribution. Exemple : un comptable a peut-être  des idées sur la communication ou un centre d’intérêt pour un domaine professionnel particulier. Fonctionner en « mode projet » plutôt qu’en « mode fonctionnel » casse les silos érigés au sein de toute entreprise, crée de la cohésion entre les équipes, et renforce la satisfaction individuelle.

 

3. Pour trouver l’inspiration

Faire un pas de côté, sortir des sentiers battus, avoir la curiosité d’autre chose… Voilà le meilleur moyen d’entrer dans une bulle d’inspiration, d’observer l’incroyable efficacité des animaux sociaux. Cela permet à chacun, en fonction de son vécu, de prendre du recul et de réfléchir. Tout comme nous, les animaux sociaux poursuivent des objectifs…

Une application : Se montrer curieux pour se renouveler passe par une ouverture culturelle pour enrichir ses réflexions. Les clubs d’entrepreneurs ou de dirigeants représentent un excellent moyen de prendre du recul. Idem pour l’écoute de podcasts sur des domaines d’intérêt, ou encore la marche, qui ouvre naturellement à des idées. Ce temps de respiration offre de revenir au travail avec un état d’esprit plus frais.

 

4. Pour découvrir une forme d’excellence opérationnelle

Les abeilles vivent à 50 000 dans une ruche.  Cela ne peut fonctionner qu’à la condition de posséder une organisation précise, des rôles bien définis, de savoir décider, de communiquer efficacement… et que chaque abeille exécute sa partition !

Comprendre les ressorts de la force d’exécution des animaux sociaux nous fait prendre conscience de ce que nous faisons bien… et moins bien.

Une application : Les abeilles demeurent les reines de l’exécution, car elles ne sont « polluées » ni par intelligence émotionnelle, ni par l’ego. Cette manière de procéder est ancrée en elles. D’où, pour les humains, l’initiative de créer un manuel opérationnel au sein de son propre service, pour définir la coopération entre les différentes équipes et s’assurer opérationnellement que chacun sache ce qu’il doit faire et quand, et comprenne bien son rôle, et puisse ainsi évoluer.

 

5. Pour s’interroger sur la motivation

Certains parleront de plaisir, d’autres de sens ou de motivation.

Sans prêter aux insectes sociaux la capacité de s’interroger sur leur motivation, ils évoluent depuis des millions d’années dans un modèle où chaque individu inscrit son action dans le bon fonctionnement d’un ensemble. On compare, en effet, les abeilles aux multiples et diverses cellules du corps humain qui nous permettent d’« Être ».

Une application : Toute entreprise à mission peut (doit) s’interroger sur ce qu’elle peut mettre en œuvre en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) au sens large : développement durable, bien sûr, mais aussi individu, éthique, diversité…. Dans le cadre de son travail, chacun doit trouver une force dans la RSE, une source de motivation … et surtout pas faire du green washing, mais plutôt du green thinking.

 

L’auteur

Se retrouver autour de sujets méconnus mais proches de nous afin de briser la glace, de créer du lien, de se détendre et pourquoi pas … de réfléchir ensemble. C’est la proposition de Loïc Favant (Happycultures), à travers différentes formes, de la conférence (une heure, de 50 à 1000 personnes) jusqu’au coaching-formation d’équipes.

Bilingue français-anglais, après 20 ans d’expérience comme cadre dirigeant, il est aujourd’hui également apiculteur, avec un projet davantage orienté vers l’observation de l’abeille plus que sur la production de miel.

Parmi ses références en conférence : Centre des Jeunes Dirigeants,  la fédération des crédits mutuels de Savoie (avec des patrons d’agence), Hôtels Mercure, réseau Oudinot…

Contacts : 06.19.98.45.80 / loic.favant@happycultures.net

 

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