N’est-ce pas plus simple et intéressant financièrement de se faire accompagner par l’intelligence artificielle pour écrire ce livre ?

N’est-ce pas plus simple et intéressant financièrement

de se faire accompagner par l’intelligence artificielle

pour écrire un livre ?

Surtout lorsque j’ai le plan

et toutes les idées bien en tête !

 

C’est une évidence, d’ici quelques années l’intelligence artificielle saura se comporter comme un journaliste en interview : poser les bonnes questions, effectuer les « relances » adéquates, rendre l’échange agréable et constructif, s’adapter à l’humeur de l’interviewé. Mieux : l’entretien aura lieu à l’heure choisie par l’interviewé, ce qui lui permettra de le « caser » facilement dans son agenda, en tout début ou fin de journée, voire à l’improviste.

Pour nourrir un ouvrage d’ampleur, fondé sur de l’inédit, un nombre important d’interviews pourra être ainsi généré : aisément plus d’une centaine d’interlocuteurs participeront à cet ouvrage, peut-être même 300, voire 500, triés sur le volet par la même Intelligence Artificielle… avec naturellement, une citation restreinte dans l’ouvrage en fonction du nombre de personnes interviewées

Les journalistes n’étant pas des machines, comment pourront-ils résister à un tel raz-de-marée ? Y compris pour un ouvrage individuel, où seules les idées de l’auteur sont retenues selon un plan qu’il a même imaginé ?

Pour l’instant… ce n’est pas le cas. Sans pessimisme aucun, je crois à l’apport de l’intelligence artificielle dans les métiers dits « intellectuels », qui, selon la qualité humaine à formuler des prompts, représentera une source personnalisée et infinie d’informations… du passé.

Car il subsiste des différences majeures à gommer par la puissance de l’intelligence artificielle : poser les bonnes questions, vérifier les faits, disposer de toutes les sources des informations données par l’IA sans verser dans le duplicata de l’œuvre d’un autre, offrir un regard original sur une situation, explorer l’espace infini de l’intelligence émotionnelle, anticiper l’avenir en donnant des solutions au lecteur…

Voire : trouver le souffle hebdomadaire (ou le moral) pour consacrer du temps à l’IA, détecter les parties manquantes d’un ouvrage que l’auteur peut ajouter à un premier jet, déterminer les témoignages pour densifier le contenu, manquer de jugement ou de bon sens en ne sachant fonder ses choix sur des valeurs, égaler la créativité humaine, etc.

Au final, vous aurez passé un temps infini à vouloir gagner grâce à la machine sans certitude de la cohérence, de la dynamique et de la qualité de l’ouvrage produit.

 

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6 QUESTIONS QUE L’ON SE POSE
SUR L’ACCOMPAGNEMENT A L’ECRITURE D’UN LIVRE

 

 

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